A Créteil, une station produira 1 tonne d’hydrogène par jour à partir de la valorisation énergétique des déchets. Prévue pour 2025, elle répondra aux besoins des acteurs de la mobilité verte du Val-de-Marne, et plus largement de l’Ile-de-France.

A Créteil, une station produira 1 tonne d’hydrogène par jour à partir de la valorisation énergétique des déchets. Prévue pour 2025, elle répondra aux besoins des acteurs de la mobilité verte du Val-de-Marne, et plus largement de l’Ile-de-France.

Construite et exploitée par la société H2 Créteil, qui réunit Suez, SIPEnR, filiale du SIPPEREC et la Banque des Territoires, la future centrale utilisera l’électricité produite à partir de la combustion des déchets ménagers des 19 communes du SMITDUVM pour produire de l’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau. Suez qui exploite l’UVE (usine de valorisation énergétique de Créteil, met à disposition le terrain sur lequel seront installés les équipements de production et de distribution d’hydrogène.

Le groupe fournira également l’eau et l’électricité renouvelable nécessaires à la production d’hydrogène. Une première ? Pas tout à fait, la station de Dijon utilise également un centre de traitement des déchets ménagers pour produire de l’hydrogène. Mais celle de Créteil vise de plus gros volumes. La tonne d’hydrogène renouvelable produite chaque jour sur le site d’H2 Créteil alimentera les flottes de véhicules lourds publics et des collectivités (bus, bennes à ordures ménagères, poids lourds, véhicules utilitaires, …) ainsi que les véhicules légers des particuliers.

La RATP s’en servira pour une ligne de bus d’Île-de-France Mobilité. Et à l’avenir la station pourra alimenter des bennes à ordures ménagères de Grand-Paris Sud-Est Avenir et des territoires limitrophes. H2 Créteil prévoit de doubler la production et de distribuer jusqu’à deux tonnes par jour.