Pour BMW, l’hydrogène apparaît de plus en plus pertinent
BMW a toujours pour ambition de réaliser la moitié de ses ventes avec de l’électrique d’ici 2030. Mais, le PDG Olivier Zipse a reconnu que la demande n’était pas linéaire et que le groupe essayait d’être aussi flexible que possible. Il a également mentionné l’hydrogène : « Le tour du monde de notre flotte pilote a fait prendre conscience du rôle que l’hydrogène peut jouer dans la transition énergétique, non seulement pour la mobilité, mais à l’échelle de l’industrie. Nos véhicules se sont bien comportés dans diverses conditions climatiques et de circulation, et la réponse du public a été extrêmement positive.
Cela n’a pas été une surprise pour nous, puisque les transmissions à pile à combustible à hydrogène combinent le meilleur des deux mondes : les avantages d’une propulsion électrique sans émissions avec le ravitaillement rapide auquel les gens sont habitués. C’est pourquoi nous considérons l’hydrogène comme une technologie de propulsion alternative supplémentaire qui pourrait avoir beaucoup de sens à moyen et long terme ».
Pour M. Zipse, il y a des régions du monde où ce type de propulsion se développe plus vite et il a cité le cas de la Chine. Il a indiqué que c’était une solution de plus en plus pertinente, en raison des temps de recharge qui sont beaucoup plus courts par rapport à la batterie. « Aujourd’hui, il y a encore des débats autour de l’hydrogène vert et de l’hydrogène bleu », a poursuivi le dirigeant de BMW. D’après lui, le modèle dominant sera celui de l’électromobilité à batterie. Mais, il pense que l’hydrogène sera une solution qui aura sa place « d’ici la fin de la décennie ».