L’hydrogène au salon auto de New Delhi
Quelques médias ont mis en avant la présentation du Euniq 7, un monospace à hydrogène présenté sous la marque MG Motor India. Il ne s’agit en fait que de la version rebadgée du Maxus Euniq 7, sorti en 2020 en Chine. Et pour cause, ces deux marques ont pour propriétaire le groupe SAIC (Shanghai Automobile Industry Corporation). L’autonomie est de 605 km sur ce véhicule, dont la pile à combustible (de troisième génération) a pour nom PROME P390.
Pour sa part, Tata n’avait pas de voiture à présenter, mais un bus : le Star EV Fuel Cell. Le groupe, qui est propriétaire de Jaguar Land Rover, rappelle qu’il est le premier constructeur indien à s’être doté d’un laboratoire sur l’hydrogène, basé à Pune.
Parmi les autres constructeurs, Toyota et Hyundai ont exposé la Mirai et la Nexo. A noter que le groupe VECV (Volvo Eicher Commercial Vehicles), une joint-venture entre Volvo Group et Eicher Motors, a présenté un prototype de camion avec une pile à combustible. Cummins exposait par ailleurs un moteur à combustion alimenté par de l’hydrogène (pour bus et camions), une pile à combustible (le groupe en a déployé 2 000 pour divers usages) et un électrolyseur.
En parallèle, des équipementiers et motoristes ont participé à Auto Expo Components, qui se tenait du 12 au 15 janvier. Le salon, qui se déroulait sur un autre site, a permis à Plastic Omnium de présenter ses solutions, dont la pile à combustible et les réservoirs à hydrogène. L’Inde, qui devrait détrôner le Japon pour devenir le troisième marché automobile, représente un potentiel intéressant. Le pays fixe un objectif de 30 % de véhicules électriques en 2030 et a décidé d’accorder 2 milliards pour développer l’hydrogène renouvelable.