L’Europe veut accélérer les infrastructures de recharge
La partie sur l’hydrogène fixe l’obligation d’équiper à partir de 2030 les noeuds urbains et de déployer des stations de ravitaillement tous les 200 km le long des corridors. Les opérateurs devront faire preuve de transparence sur les prix, proposer le paiement par carte bancaire et fournir les données permettant de localiser les stations avec toutes les informations utiles. Pour Bruxelles, cet accord est une étape importante qui favorisera la réduction des émissions de CO2 de 55 % d’ici 2030.
De son côté, l’ACEA qui regroupe les constructeurs européens, se montre plus réservée. Même s’il y a du mieux par rapport au texte initial, les seuils fixés sont en-dessous des besoins estimés. D’ici 2030, si on part sur une base de 400 000 camions électriques et à hydrogène en circulation, il faudrait 50 000 chargeurs et 7 000 stations à hydrogène. « Un manque significatif d’infrastructures va continuer à handicaper la transition du secteur vers la neutralité carbone » selon la directrice générale de l’ACEA, Sigrid de Vries.