Les autres projets hydrogène retenus au titre des PCI
Au sein de cette liste, des interconnexions pour l’hydrogène ont été sélectionnées. En Europe de l’Ouest, le gros morceau est le projet H2Med, qui concerne le Portugal, l’Espagne et la France, avec une extension vers l’Allemagne. L’Europe a sélectionné de façon logique les pipelines propres à chaque pays, de même que les tronçons entre l’Espagne et la France (BarMar) et ceux entre la France et l’Allemagne (HyFen et H2 Hercules South).
La Commission a aussi retenu les projets transfrontaliers entre la France et l’Allemagne MosaHYc et RHYn. Dans la liste, on constate également que l’infrastructure entre la France et la Belgique (côté français) a été retenue. Précisons au passage que des projets en lien avec une production par électrolyse ont été sélectionnés chez nous. C’est le cas de CarlHYNg de Verso Energy, Emil’Hy de GazelEnergie, et plusieurs projets de H2V tels que H2V Thionville, H2V Valenciennes, ou encore Hygreen en Provence avec Engie.
D’autres corridors ont été sélectionnés entre l’Allemagne et les Pays Bas, la Norvège, le Danemark, mais aussi l’Autriche, la République-Tchèque, de même que des projets locaux de transport d’hydrogène en Belgique et aux Pays-Bas. La Hollande est aussi ciblée pour son port de Rotterdam, qui bénéficiera d’aides pour recevoir de l’hydrogène liquide et de l’ammoniac.
Des corridors de transport ont également été sélectionnés entre l’Ukraine et la Slovaquie, de la Suède à la Finlande, mais aussi vers les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et la Pologne, sans oublier le lien entre la Bulgarie et la Grèce. La liste comprend également des projets de production d’hydrogène par électrolyse (Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Portugal), de même que de la production d’ammoniac. Enfin, le volet stockage est également intégré en France (projet GEOH2), en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.