Le nouveau PDG de Volkswagen sera-t-il plus ouvert sur l’hydrogène ?
Le groupe a investi très lourdement dans l’électro mobilité en commençant à convertir des usines dans la fabrication de ces modèles. Au regard de l’ampleur des moyens engagés, en termes d’approvisionnement en matières premières, de production de batteries et de plateformes, il est peu probable que la nouvelle direction revienne sur cette tendance de fond.
En revanche, alors que se profilent des hausses de coût, Oliver Blume a décidé de se positionner sur le dossier des carburants synthétiques. Porsche est en effet impliqué dans un projet au Chili avec Siemens Energy, dont le but est de produire un e-fuel, obtenu à partir d’électricité verte (issue d’éoliennes), de CO2 et d’hydrogène. Ce type de carburant, qui permet de maintenir le moteur thermique, trouve un certain écho en Allemagne. L’Europe a pour sa part laissé une porte ouverte, dans le cadre de la clause de revoyure en 2026.
Il sera intéressant de voir si M. Blume sera ouvert à la combustion de l’hydrogène dans le moteur, et quelle sera son approche en matière de pile à combustible. A priori, le groupe dispose toujours d’une division qui travaille sur le sujet. Il y a quelques mois, une fuite avait même révélé que Volkswagen avait déposé un brevet pour une pile avec membrane à base de céramique, plus performante et moins chère.