Le Canada : un spot géant pour l’hydrogène naturel ?
Le Québec et la province du Saskatchewan pourraient receler d’importantes quantités d’hydrogène dans le sous-sol. Une bonne nouvelle pour le pays qui souhaite justement exporter de l’hydrogène.
La compagnie Max Power Mining, qui est basée au Canada et s’appuie sur plusieurs partenaires, a identifié une zone qui pourrait être la plus grosse concentration d’hydrogène naturel. Située au sud-est de la province du Saskatchewan, près de la frontière avec le Montana et le Dakota du Nord aux USA, elle est désignée sous le nom de Rider Natural Hydrogen Project. Portant initialement sur 1 244 km2, la zone de recherche a été multipliée par trois. Elle porte désormais sur 3 356 km2. En sortie, les points de concentration en hydrogène les plus élevés atteignent entre 75,6 et 96,4 %. « Ce que notre équipe d’experts en hydrogène naturel a découvert est vraiment remarquable en termes de données historiques et de contexte géologique. Cela place le Saskatchewan dans une position très favorable pour la découverte des premiers « gisements » ou accumulations d’hydrogène gazeux naturel en Amérique du Nord« , commente Rav Mlait, le CEO de Max Power Mining.
Précisons que l’entreprise est active aussi bien au Canada qu’aux Etats-Unis. Le Québec serait aussi concerné par cette ressource naturelle. Radio Canada rapportait récemment que des scientifiques québécois croient que le sous-sol de la province pourrait contenir de grandes quantités d’hydrogène naturel. Les secteurs les plus prometteurs se trouvent en Abitibi, en Montérégie, en Estrie et en Gaspésie.
Ces scientifiques invitent le gouvernement à s’intéresser à cette ressource qui pourrait contribuer à la transition énergétique. Dernièrement, Quebec Innovative Materials et son partenaire scientifique l’INRS ont annoncé que de récents travaux d’exploration ont permis de mettre à jour d’importantes anomalies d’hydrogène naturel sur la zone de Ville Marie, située en Abitibi-Témiscamingue.