Déjà reconnue mondialement pour sa recherche sur les moteurs à combustion hydrogène*, l’Université d’Orléans va désormais assurer de la formation pour la filière hydrogène. Son projet a été retenu par l’ADEME. Le projet HAPPIS (Hydrogène : APPlications Industrielles et Sécurité) avait été déposé dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt AMI « Compétences et Métiers d’Avenir » par l’université d’Orléans, en collaboration avec l’université de Tours, l’INSA CVL, l’Académie Orléans-Tours, la Région Centre-Val de Loire, les pôles de compétitivités CARA, S2E2 et Polymeris, ainsi que Centres Sciences et l’association Elles Bougent. Il va bénéficier par l’Agence Nationale de la Recherche d’un budget de 3,5 millions d’euros sur 5 ans.

Ce projet vise à former principalement des technicien(ne)s (80%) et des ingénieur(e)s (20%), afin de répondre aux besoins de la filière hydrogène d’ici 2030. Les métiers ciblés sont ceux de la conception mécanique, de la mécanique, de l’électrotechnique, de l’ingénierie, de la recherche et développement, ainsi que ceux plus opérationnels (installation, exploitation, maintenances industriels et véhicules lourds). HAPPIS s’engage à former 4 500 personnes liées à la filière de l’hydrogène vert d’ici 2030.

Le projet est construit autour de trois établissements d’enseignements supérieurs et de recherche : l’université d’Orléans, l’INSA Centre-Val de Loire et l’Université de Tours.Les formations pratiques reposeront sur 3 plateformes techniques à Bourges, Blois et Orléans dont les investissements des matériels pédagogiques seront assurés par des financements privés et territoriaux.

*avec la chaire industrielle ANR Delhyce, les laboratoires communs OpenLab Energetics (en partenariat avec Stelllantis) et Soonly (en collaboration avec Phinia) et les projets France 2030 Hyceval et PL-H2.