Avec la fermeture programmée en 2026 de l’usine Michelin de Vannes, la filière hydrogène risque de perdre un projet emblématique. Dans un article, La Tribune évoque l’impact collatéral de la fermeture du site de Vannes, à travers le projet Hygo. Michelin prévoyait en effet de faire produire de l’hydrogène vert afin de réduire de 210 tonnes par an ses émissions de CO2, et d’en mettre une partie à disposition, via une station attenante à l’usine. Ce projet, soutenu par l’Ademe et la Région Bretagne (à hauteur de 390 000 euros), devait permettre aussi aux véhicules lourds et légers (bus, bennes à ordures, remorques frigorifiques…) fonctionnant à l’hydrogène d’être rechargés à 350 ou 700 bars.

En début d’année, la société HyGO (Hydrogène Grand Ouest) avait été fondée par Engie et la SEM Énergies 56 pour la mise en service d’une station d’une capacité de production de 250 kilos par jour. C’était la première station publique de distribution et de la deuxième station de production d’hydrogène renouvelable en service en Bretagne (une autre est programmée sur le site de Buléon, dans le Morbihan, opéré par Lhyfe). Sollicités par La Tribune, ni Engie ni la SEM 56 n’ont souhaité faire de commentaires.