Compétition : un groupe de travail hydrogène commun pour F1, FIA et Extreme H
Prévu initialement pour 2024, les deux championnats évolueront lors des mêmes week-ends, en parallèle. Pour réduire les coûts, la voiture Extreme H conservera le même groupe motopropulseur et le même châssis que celle de l’Extreme E (où évoluent des écuries détenues par Lewis Hamilton, Nico Rosberg et Jenson Button). La principale différence viendra de la pile à combustible et du réservoir à hydrogène.
Les organisateurs qui souhaitent que l’hydrogène soit issu d’énergies renouvelables, précisent que les châssis seront préparés par Spark Racing technology, un acteur français qui est impliqué depuis le début en Formule E et en Extreme E. Un prototype sera réalisé d’ici la fin de l’année et fera l’objet de tests intensifs en 2024. La nouvelle catégorie Extreme H fera donc ses débuts en 2025 et a pour ambition d’être agréé par la FIA (Fédération Internationale du Sport Automobile) en 2026. C’est dans cette optique qu’un groupe de travail hydrogène a été créé. Il permettra d’élaborer des standards pour les piles, le transport et le stockage de l’hydrogène, sans oublier les aspects liés à la sécurité. Il se compose de Mark Grain (directeur technique d’Extreme E), de Pat Symonds (directeur technique de la F1) et de Nikolas Tombazis, en charge des monoplaces à la FIA.