Dans trois communiqués distincts, l’avionneur européen annonce des accords avec les aéroports américains d’Atlanta et Houston et ceux au Canada de Montréal, Toronto et Vancouver. La coopération vise à développer des infrastructures d’hydrogène en vue de 2035. Peu à peu, Airbus étoffe son réseau de hubs hydrogène à travers la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Suède, la Norvège, Singapour, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande. Les États-Unis en faisaient déjà partie, mais l’avionneur ajoute de nouveaux aéroports. Il annonce en effet un accord avec les aéroports de Houston (dont le George Bush Intercontinental Airport), ainsi qu’avec le Center for Houston’s Future, qui est l’un des fondateurs du hub HyVelocity (l’un des 7 sélectionnés par l’administration Biden). Un autre accord concerne Airbus, mais aussi Delta et Plug avec l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta. Il s’agit de mener une étude qui doit déterminer à l’horizon 2026 si la plateforme peut accueillir de l’hydrogène pour ravitailler les avions. C’est la plus fréquentée dans le monde. Il faut rappeler que Delta est partenaire d’Airbus dans son programme ZEROe depuis 2022. Enfin, un accord a été conclu avec ZeroAvia et trois aéroports canadiens : Montréal–Trudeau International Airport (YUL), Toronto Pearson International Airport (YYZ) et le Vancouver International Airport (YVR). C’est la première fois qu’un protocole d’accord d’une telle ampleur sur le thème de l’hydrogène est signé au Canada. Désormais, Airbus a des accords avec des aéroports dans 13 pays dans le monde pour y déployer l’hydrogène.