Une sélection de rapports et études parus au mois de décembre, notamment des publications de France Hydrogène, de l'Institut Roland Berger, de l'ADEME ...

Rapport annuel « L’hydrogène en France en 2023 : le temps du déploiement »

France Hydrogène

Le rapport « l »hydrogène en France en 2023 » présente l’ensemble des faits marquants de la filière hydrogène et de ses acteurs.

Le document met en avant dans une première partie les avancées législatives, et réglementaires ainsi que les dispositifs de financement mis en place au niveau national, européen et international.

Une deuxième partie illustre la diversité des projets des acteurs de la filière française dans le développement des usages industriels, de la mobilité, et de l’énergie.

Enfin, une dernière partie se concentre sur le déploiement des capacités manufacturières, l’essor de l’emploi et des formations ainsi que le rôle de la recherche afin de garantir la souveraineté technologique et énergétique française et européenne.

Etude « Les années folles – Une histoire d’accélération de l’hydrogène propre »

Institut Roland Berger

Selon une étude prospective de l’institut Roland Berger sur le développement de l’hydrogène entre 2030 et 2040, la capacité des projets d’hydrogène renouvelable atteindra 119 gigawatts d’ici 2030, soit moins de la moitié des 260 GW que les gouvernements se sont engagés à fournir à l’échelle mondiale et seulement environ un cinquième de la 590 GW qui seraient nécessaires pour atteindre l’objectif de 1,5 degré. L’étude présente une photographie instantanée du marché de l’hydrogène en 2030. L’offre totale d’hydrogène sera de l’ordre de 110 millions de tonnes, dont 12 % pourraient être de l’hydrogène décarboné. En Europe, l’hydrogène décarboné pourrait représenter 33% du mix de production d’hydrogène total, dominé à 54% par de l’hydrogène produit par vaporeformage et une fraction de 13% d’hydrogène fossile avec capture et stockage du carbone (CCS). L’industrie serait le premier secteur bénéficiaire d’hydrogène à 68% suivi de la mobilité à 22% et des usages énergétiques, à part égales à 5% pour alimenter les bâtiments et d’autres systèmes énergétiques. En Europe, cette part atteint les 70% pour l’industrie suivi par la mobilité et le secteur de l’énergie à 12% et le bâtiment à 6%.

Etude sur les carburants de synthèse 

ADEME

L’Ademe a publié une étude sur les besoins en électricité et en CO2 qui seront nécessaires pour atteindre les objectifs de production de carburants de synthèse en 2050. L’Ademe a réalisé cet exercice de quantification pour les secteurs maritime et aérien en s’appuyant sur les règlements européens, ReFuelEu Aviation et FuelEU Maritime qui fixent des objectifs d’incorporation de carburants durables pour l’aviation ou de baisse d’intensité en gaz à effet de serre des carburants pour les navires.  L’étude évalue les volumes d’électricité nécessaires à la production d’hydrogène et de CO2 biogénique pour atteindre les objectifs en 2050 sous quatre scénarios prenant en compte les trafics aériens et maritimes et de la performance des procédés de production.