Rapport de l’Alliance européenne pour l’hydrogène propre
Alliance européenne pour l’hydrogène propre (ECHA)
L’alliance européenne pour l’hydrogène propre (ECHA) a publié un rapport évaluant le potentiel des futurs hydrogénoducs européens. Parmi les six corridors identifiés par l’Alliance, le corridor ibérique, qui intègre l’interconnexion avec la France (projet H2Med) pourrait fournir 164 TWh d’hydrogène par an en 2030 dont 65% d’hydrogène renouvelable, et 569 TWh d’hydrogène par an en 2040. Selon le rapport, les projets de stockage doivent rapidement être développés pour sécuriser l’approvisionnement le long du corridor. Le rapport mentionne également l’importance d’avoir une visibilité sur la disponibilité des financements pour les études et les travaux. Enfin, l’ECHA recommande d’intensifier la mise en œuvre de partenariats stratégiques avec le Maroc et l’Algérie pour rehausser les ambitions d’intégration d’hydrogène renouvelable.
Feuille de route de décarbonation de l’aérien
GIFAS et DGAC
Les travaux de l’article 301 pour le transport aérien, synthétisés dans ce rapport, ont été pilotés par la DGAC et le GIFAS avec une équipe projet incluant le CGDD, la DGEC et Eurogroup Consulting et avec la collaboration de France Hydrogène.
Rapport 2023 de l’Agence internationale sur les énergies renouvelables
Agence internationale sur les énergies renouvelables (IRENA)
L’Agence internationale sur les énergies renouvelables (IRENA) a publié son rapport 2023 sur la trajectoire à suivre pour rester « dans un monde à +1,5 degré ». L’Agence constate que les plans nationaux et objectifs actuellement annoncés sont largement insuffisants, et conduisent à un excédent de 16 gigatonnes de CO2 en 2050. L’IRENA note néanmoins des progrès : sur la période 2019-2022, les énergies renouvelables représentent 82-83% des nouvelles capacités installées, contre 57% sur la période 2017-2018 par exemple. Sur l’hydrogène, l’Agence indique qu’il faudrait (dans un scénario 1,5°C) atteindre une production annuelle d’hydrogène propre de 21,4 mégatonnnes (Mt) en 2030, et de 518 Mt en 2050. L’hydrogène et ses dérivés représenteraient alors 14% de la consommation d’énergie finale à l’échelle mondiale (et 94% de cet hydrogène serait d’origine renouvelable). Cela correspondrait à des capacités respectives d’électrolyse de 233 gigawatts (GW) et 5722 GW. D’ici 2030, un investissement annuel de 80 milliards de dollars dans les infrastructures pour l’hydrogène et ses dérivés serait ainsi nécessaire, et grimperait à 170 milliards d’ici 2050.