Rapport sur les chaînes d’approvisionnement des technologies d’énergies propres
L’Agence internationale de l’énergie (AIE)
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié un rapport sur les perspectives pour les technologies de l’énergie. Soulignant que « le monde de l’énergie est dans la phase naissante d’un nouvel âge industriel, celui de la manufacture des technologies d’énergies propres », l’Agence pointe l’existence de « niveaux potentiellement risqués de concentration sur les chaînes de valeur des énergies propres, tant sur la manufacture des technologies que sur celle des matériaux qui les composent ». Et de préciser que « la Chine domine actuellement la fabrication et le commerce de la plupart des technologies d’énergies propres », avec la maîtrise de 85% des cellules et modules photovoltaïques ainsi que 90% des tranches de silicium, 85% des pales d’éoliennes et 90% pour les nacelles et mâts, ainsi que 98% des anodes et 93% des cathodes pour les véhicules électriques à batterie.
Etude sur les brevets de technologies hydrogène
L’Office européen des brevets (OEB) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE)
L’Office européen des brevets (OEB) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont publié une étude commune relative aux brevets déposés sur les technologies hydrogène, catégorie qui a représenté le plus grand nombre de brevets sur la période 2011-2020. L’étude conclut (sur le nombre de brevets) que « l’Europe (28%) et le Japon (24%) arrivent en tête, tandis que les Etats-Unis (20%) perdent du terrain ». Au sein de l’UE, l’Allemagne arrive en tête (11% du total), secondé par la France (6%) et les Pays-Bas (3%).
Rapport sur les matériaux critiques nécessaires pour les technologies hydrogène
Hydrogen Council
L’Hydrogen Council et la Banque Mondiale ont publié un rapport évaluant « la disponibilité, la durabilité et la circularité des matériaux critiques pour l’hydrogène propre » d’ici 2050. Les auteurs considèrent une production mondiale à cet horizon d’environ 450 Mt d’hydrogène renouvelable (ou plutôt électrolytique) et d’environ 225 Mt d’hydrogène produit avec des énergies fossiles et capture du carbone. Ils concluent que « la plus grande demande en matières, en volume, d’ici 2050 vient des matériaux nécessaires pour construire l’infrastructure d’énergies renouvelables devant alimenter les électrolyseurs ». Sur l’utilisation de la ressource en eau, les auteurs relèvent que 50% des capacités annoncées de production d’hydrogène renouvelable se situent dans des régions soumises à un stress hydrogène moyen ou haut. En conséquence, les auteurs recommandent de mettre en place un cadre réglementaire et incitatif pour rendre les mines « plus propres », d’augmenter l’efficacité énergétique et la part d’énergie renouvelable utilisée dans l’extraction et le traitement des produits miniers, tout en augmentant le suivi et la donnée sur les impacts carbone et environnementaux des mines.