France Hydrogène Mobilité

France Hydrogène Mobilité, le groupe de travail de France Hydrogène dédié à la mobilité routière, a publié son livre blanc sur les perspectives de déploiement du poids lourd électrique à hydrogène pour le transport de marchandises. Le rapport identifie les segments du transport routier de marchandises pour lesquels les solutions à hydrogène apparaissent comme les plus pertinentes. Sur le segment de la distribution régionale à usage intensif, le poids lourds à hydrogène est particulièrement pertinent, et devient la principale alternative zéro émission au-delà d’un kilométrage annuel estimé de 100 000 à 150 000 km/an. Le rapport dresse un panorama de l’état actuel et des perspectives de l’offre de camions à hydrogène, et considère que la filière sera en phase d’amorçage jusqu’à courant 2024 avec l’arrivée de pré-séries de plusieurs constructeurs, avant des déploiements commerciaux plus conséquents entre 2024 et 2027.

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Agence Internationale de l’énergie (AIE)

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté dix mesures visant à réduire la dépendance européenne au gaz russe. Pour le remplacement de la fourniture en gaz par des sources non-russes, l’Agence souligne le rôle potentiel de l’hydrogène électrolytique bas-carbone à moyen terme, ainsi que de celui du biogaz, rappelant que la production de gaz bas-carbone « est vitale pour que l’Union européenne atteigne ses objectifs de réduction d’émissions à horizons 2030 et 2050 ». La note met également l’accent sur le rôle potentiellement important des gaz bas-carbone domestiques – incluant biométhane, hydrogène bas-carbone et méthane synthétique – pour décarboner les sources de flexibilité du système électrique européen, mais souligne qu’un « effort bien plus important de démonstrations et de déploiement sera nécessaire ». 

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ADEME

L’Ademe a publié les résultats finaux du volet électricité de ses scénarios de prospective pour la neutralité carbone à 2050. David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’Ademe, indique que les scénarios S2 (« Coopérations territoriales » – 537 TWhe) et S3 (« Solutions technologiques » – 650TWhe) sont considérés comme les plus plausibles. Alors que le coût complet du système électrique (incluant production, flexibilités et réseau) en 2050 est estimé entre 82 et 87€/MWh dans les scénarios S1, S3 et S4, la trajectoire « Coopérations territoriales » (S2) aboutit sur un coût complet de 74€/MWh, soit une baisse de 12% relativement au coût complet de 2020. L’Agence explique ces gains par deux facteurs : d’une part la consommation relativement faible d’électricité permet de se concentrer sur les gisements d’électricité renouvelable les plus intéressants économiquement ; d’autre part, « la flexibilité apportée par les électrolyseurs, installés en quantité significative dans S2, permet de réduire les coûts de flexibilité (coût net des imports, batterie & flexibilité, centrales gaz) ».

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