La start-up qui voulait faire un avion avec des modules à hydrogène liquide n'a pas réussi à convaincre de nouveaux investisseurs. Elle doit donc fermer le rideau, laissant le champ libre à ZeroAvia et surtout Airbus.

La start-up qui voulait faire un avion avec des modules à hydrogène liquide n’a pas réussi à convaincre de nouveaux investisseurs. Elle doit donc fermer le rideau, laissant le champ libre à ZeroAvia et surtout Airbus.

L’information est sortie dans le Seattle Times et a été commentée par l’un des cofondateurs de l’entreprise, Jon Gordon, sur LinkedIn. Ce dernier exprime son désarroi de ne pas avoir su convaincre les investisseurs qu’il n’y a pas que les SAF pour décarboner l’aviation et que l’hydrogène a également sa place. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, l’entreprise était encore portée aux nues. Fast Company magazine l’avait placée dans les sociétés les plus innovantes de l’année. L’article de presse du Seattle Times écrit que Universal Hydrogen a dépensé 100 millions de dollars. Et personne n’a voulu remettre au pot. C’est la raison pour laquelle le Chairman et CEO Mark Cousin a informé le conseil d’administration qu’il allait mettre fin à l’aventure.

Jon Gordon rend pour sa part hommage aux 100 ingénieurs. Il rappelle que Universal Hydrogen avait obtenu la phase 1 de sa certification auprès de la FAA et que 17 compagnies de 12 pays étaient prêtes à tenter le pari. La société avait été fondée en 2020 et disposait d’une filiale à Toulouse. L’échec d’une entreprise ne veut pas dire pour autant que l’avion à hydrogène n’arrivera pas. Et Jon Gordon compte d’ailleurs sur ZeroAvia et Airbus pour y parvenir.