France Hydrogène aux 24 h du Mans

Une fois de plus, l’Automobile Club de l’Ouest a proposé un Village Hydrogène aux 24 h du Mans. Cet espace, d’une superficie de 2 500 m2, était situé au cœur du circuit de la Sarthe. Une vraie vitrine de la filière H2. Déjà présent l’an dernier, Toyota investit la place avec pas moins de trois espaces. Le premier, situé à l’entrée du village hydrogène, présentait deux Toyota Mirai (dont l’une aux couleurs de Paris 2024). L’objectif était de montrer que les voitures à hydrogène peuvent alimenter des équipements électriques. Une première Mirai alimentait la tente et l’écran de télé, la seconde permettait de faire de la barbe à papa pour les enfants. Sur un autre espace, le constructeur japonais exposait son pick-up Hilux à côté d’une pile à combustible. Et puis, un troisième espace était dédié à la compétition. On pouvait y voir d’une part le buggy qui a participé au Dakar dans le cadre du consortium Hyse* et d’autre part le concept de voiture de course à moteur hydrogène pour les 24 h du Mans, la GRH2 Racing. C’est le véhicule que l’on avait déjà pu voir ici même l’an dernier. En dehors de Toyota, il y avait bien sûr MissionH24 avec la H24 et la station mobile de ravitaillement de TotalEnergies (partenaire multiénergies du circuit de l’ACO sur le circuit des 24 h du Mans). Le Village a été l’occasion pour l’ACO et H24 Project et leurs partenaires (dont Symbio et OpMobility) de présenter la très attendue H24 EVO qui a été dévoilée à l’échelle 1. Du côté des voitures de course, l’affiche était complétée par Alpine (pour l’Alpenglow Hy4 dévoilée en mai à Spa), de Ligier (pour la JS2 RH2 avec Bosch) et de Solution F (GCK) pour la Foenix H2. D’autres voitures était visibles comme celles en miniature et radiocommandés de H2 Grand Prix Pro, ou encore la Discoverhy (conçue par l’ACO à titre de démonstrateur pédagogique pour les enfants et qui avance à 5 km/h). On remarquait aussi la présence d’ArianeGroup, présent avec un moteur de fusée et pour communiquer sur les débouchés de l’hydrogène liquide (compétition, aéronautique, transport routier). Et dans un autre genre, le tuk tuk à hydrogène d’Antoine Abou était également de la partie. En deux fois 12 h, il s’était fixé pour objectif de rouler pendant 24 h avec 2 kg d’hydrogène (non pas sur le circuit des 24 h, mais sur le circuit de karting Alain Prost). Pour sa part France Hydrogène était associé au centre pédagogique avec Technifutur et l’Université du Mans. L’occasion de communiquer sur les formations, les métiers et sur certains thèmes liés à l’hydrogène, dont l’hydrogène naturel. Et à la sortie de cette tente, un « pompiste » propose de rafraîchir les visiteurs en envoyant par un tuyau de l’eau de pile issue d’une voiture à pile à combustible. La H24, l’Alpenlglow et les autos de Ligier et GCK ont pris la piste le samedi 15 juin, quelques heures avant la course. Une grande première, car l’équipe de MissionH24 était la seule à avoir ce privilège jusqu’à présent.