HRS : 20 ans et une nouvelle usine de stations
Fondée en 2004 par Hassen Rachedi sous le nom de TSM, puis rebaptisée HRS en 2020, l’entreprise a parcouru bien du chemin. Elle est entrée en bourse en 2021 et a débuté la même année l’installation des premières clés en mains.
Aujourd’hui, elle revendique 52 stations : 12 en opération et 40 en production et commandées. Dans un post sur Linkedin, Thierry Kovacs, le Vice-président en charge de l’environnement de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a bien résumé la situation. Il évoque « le parcours d’une réussite singulière et remarquable », en rappelant que le dirigeant de HRS est autodidacte, et qu’il est « l’incarnation de ce que l’alliance entre la volonté et le travail est capable de produire ». Et d’ajouter : « en s’appuyant sur son expertise en matière de tuyauterie industrielle puis en capitalisant sur le savoir-faire acquis dans la fabrication de stations hydrogène, TSM (ex HRS) a su devenir le plus important fabricant de stations hydrogène d’Europe ». C’est l’aboutissement d’un projet qui avait été annoncé en 2021.
Le nouveau site de 1,4 hectare comprend notamment 10 000 m² dédiés à la production industrielle, dont 2 000 m² pour une zone d’essai collaborative unique en Europe. À Champagnier, HRS a la capacité d’assembler jusqu’à 180 unités par an et en un temps record, pouvant atteindre seulement 8 semaines. Cette nouvelle usine, dont le budget s’élève à 30 millions d’euros (dont 800 000 € apportés par la Région), va permettre à l’entreprise de passer à une nouvelle échelle, celle de la fabrication de stations de grande capacité, que réclament les constructeurs et les utilisateurs.