France, Portugal et Espagne lancent la dorsale européenne
Dans le cadre de leur réunion, les trois dirigeants ont acté un certain nombre de décisions. La première consiste à abandonner le projet MidCat et de créer, en priorité, un corridor énergétique vert reliant le Portugal, l’Espagne et la France au réseau énergétique de l’UE. Ce corridor prendra sa source à la connexion entre Celourico da Beira et Zamora (Celza) entre le Portugal et l’Espagne pour le transport de gaz renouvelable.
Un projet de gazoduc maritime reliant Barcelone à Marseille (BarMar), option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l’Europe centrale, a également été mentionné. Il est entendu que ces infrastructures d’hydrogène doivent être techniquement adaptées pour transporter d’autres gaz renouvelables, ainsi qu’une proportion limitée de gaz naturel comme source d’énergie temporaire et transitoire.
En ce qui concerne l’électricité, une nouvelle connexion électrique est à l’étude à travers le Golfe de Gascogne, afin de relier la France et l’Espagne et aboutir ainsi à une Europe électriquement connectée. Les trois dirigeants ont convenu de se réunir à nouveau à Alicante, en Espagne le 9 décembre, pour décider du calendrier, des sources de financement et des questions de coûts liées à la mise en œuvre de la composante BarMar du corridor énergétique vert entre le Portugal, l’Espagne et la France. Leurs ministres de l’énergie respectifs ont déjà pour consigne de travailler sur ces questions, en étroite collaboration avec la Commission européenne.