Airbus va explorer aussi le moteur à hydrogène
Ainsi donc, un accord a été conclu avec CFM international, que Safran présente comme « un leader mondial de la propulsion ». Le rôle de la société, basée aux Etats-Unis, sera d’adapter l’injection d’un turbo réacteur de type Passport provenant de GE Aviation. Il sera monté sur le côté du fuselage, à l’arrière d’un A380 qui servira de laboratoire volant. Le moteur sera alimenté par des réservoirs d’hydrogène liquide, préparés chez Airbus dans ses centres d’expertise en France et en Allemagne.
« Le moteur à hydrogène est une des technologies fondamentales que nous étudions dans le cadre du programme RISE », explique Gaël Méheust, le président de CFM International. Et ce moteur Passport a été choisi car il coche toutes les cases en raison de sa taille, de sa technologie de turbo avancée et de ses performances en matière d’injection.
Pour Sabine Klauke, la responsable technique d’Airbus, « c’est le pas en avant le plus significatif pour entrer dans une ère de l’hydrogène depuis la présentation de nos concepts ZEROe en septembre 2020 ». Et de souligner : « l’alliance entre les expertises européenne et américaine en matière de moteurs est un signal clair : nous voulons faire des vols zéro émission une réalité ». A noter que CFM partage d’ailleurs la vision d’Airbus, qui souhaite atteindre la neutralité carbone en 2050.