Dans tous les cas de figure, la première étape consiste à  développer en France, au cours des dix prochaines années, la production hydrogène bas-carbone dans des volumes significatifs. Ce développement reposera en grande partie sur l’électricité, qui présente l’avantage d’être aujourd’hui déjà  très largement décarbonée (à  93%), via l’électrolyse de l’eau. Les modalités de cette transition nécessitent d’être précisées. Le développement massif de l’électrolyse reposera sur la croissance de la production d’électricité décarbonée programmée par la PPE et se traduira par une consommation d’électricité supplémentaire. Il n’aura pas les mêmes conséquences, et n’offrira pas les mêmes opportunités, selon la façon dont fonctionneront en pratique les électrolyseurs. Les modalités techniques, les performances en matière de réduction des émissions, le coût de la transformation et le bilan économique en dépendent largement. Telles sont les questions auxquelles doit répondre le rapport de RTE.
<p class="publication-author" rte