La production d’hydrogène se fait par le biais la méthanisation et le reformage et par voie thermochimique.

Pour le premier, les méthaniseurs agricoles produisent du biogaz qui a un double usage : source de chaleur et d’électricité. Si, dans la plupart des cas, ce dernier est généré par un générateur avec un moteur thermique à gaz, il est clair que celui-ci pourrait être remplacé par une pile à combustible au méthane ou, mieux encore, un reformeur dont une partie de l’hydrogène produit, alimenterait un véhicule une pile à combustible, l’autre une pile à combustible stationnaire. De quoi rendre l’opération en question complètement indépendante énergétiquement, à quoi il faut ajouter que le reste de la méthanisation, le digestat, est un engrais organique riche en azote et en éléments minéraux.

Pour le second, la biomasse ligno-cellulosique est le résultat de la photosynthèse du dioxyde de carbone et de l’eau qui capte l’énergie solaire pour produire un ensemble de molécules, cellulose, hémicellulose et lignine, dont la composition est comparable à celle du C6H9O4. Il comprend une série de traitements effectués tout d’abord en l’absence d’oxygène : pyrolyse avant cuisson à des températures comprises entre 300 et 600°C. Puis, en présence de vapeur d’eau et d’oxygène : gazéification à haute température à 900-1200/1300°C. Des températures élevées sont nécessaires pour éliminer les dernières traces d’impuretés. Ces réactions endothermiques sont généralement endothermiques et nécessitent de l’énergie qui peut être générée par oxydation ou combustion partielle d’une ressource thermique auto-convertissante : réaction ou par l’utilisation d’une substance d’appoint, au moins en partie, issue d’une source externe.

La production d’hydrogène à partir de la biomasse se fait donc avec une énergie réduite, grâce à la présence de carbone, et par rapport au CO2 rejeté dans l’atmosphère, son absorption pour la croissance des plantes à plus ou moins long terme minimise son impact sur l’environnement. décalage. Sauf s’il est récupéré comme indiqué ci-dessus et stocké dans des réserves géologiques souterraines. En revanche, si la production par électrolyse est beaucoup plus énergivore, elle fournit du gaz pur et peut être totalement éco-efficace lorsqu’elle utilise de l’électricité verte, qu’elle soit éolienne, solaire ou hydraulique.